SOPK : que faire quand votre médecin vous dit de juste “perdre du poids” ?
- Clothilde Raux
- 11 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 mai
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un syndrome hormonale complexe qui touche une femme sur dix. Fatigue, cycles irréguliers, acné, chute de cheveux, infertilité, prise de poids : les symptômes sont nombreux et souvent difficiles à vivre. Pourtant, de nombreuses femmes témoignent d’une réponse médicale décevante : “Perdez du poids et ça ira mieux.”
Mais que faire quand cette réponse semble simpliste, voire culpabilisante ? Voici quelques pistes pour mieux comprendre le SOPK, et surtout, pour reprendre le pouvoir sur sa santé.

1. Comprendre que le SOPK est plus qu’un problème de poids
Oui, le surpoids peut aggraver certains symptômes du SOPK, notamment la résistance à l’insuline. Mais le poids n’est pas la cause du SOPK : c’est souvent une conséquence de déséquilibres hormonaux déjà présents. Même les femmes minces peuvent être atteintes du SOPK.
La réponse “perdez du poids” masque souvent un manque de formation sur les dimensions complexes de ce syndrome. Si vous êtes repartie d’une consultation frustrée ou incomprise, sachez que vous n’êtes pas seule.
2. Chercher un·e professionnel·le de santé formé·e au SOPK
Tous les médecins ne sont pas spécialisés en endocrinologie ou en santé hormonale. N’hésitez pas à consulter :
Un·e endocrinologue, spécialiste des hormones.
Un·e gynécologue sensibilisé·e au SOPK.
Un·e diététicien·ne ou nutritionniste connaissant les troubles hormonaux.
Une prise en charge pluridisciplinaire est souvent plus efficace.
3. Adapter votre mode de vie sans tomber dans la culture des régimes
“Perdre du poids” ne veut rien dire sans contexte. Pour les femmes avec le SOPK, il est plus utile de viser une alimentation anti-inflammatoire et régulatrice de la glycémie qu’un régime restrictif.
Voici quelques principes utiles :
Rééquilibrer si besoin l'alimentation
Améliorer la qualité de vos assiettes
Bouger régulièrement (marche, musculation douce, yoga).
Dormir suffisamment.
Réduire le stress, qui impacte fortement les hormones.
L’objectif est de soutenir votre métabolisme, pas de vous affamer.
4. Comprendre comment le corps fonctionne
Le savoir, c’est le pouvoir. En vous informant sur le SOPK, vous pouvez poser les bonnes questions à vos soignants, repérer les approches efficaces, et surtout ne plus vous sentir seule.
Des comptes Instagram, podcasts, livres ou forums sont dédiés au SOPK, tenus par des femmes qui partagent leur parcours, leurs difficultés, et leurs solutions.
5. Ne pas accepter la culpabilité médicale
Se voir dire “il faut juste maigrir” peut être blessant. Cela sous-entend que votre état est de votre faute. Mais vous n’avez pas choisi votre syndrome, ni votre corps. Le poids est un symptôme, pas un échec.
Il est parfaitement légitime de chercher un autre médecin si vous ne vous sentez pas écoutée. La relation de soin doit être basée sur le respect, la bienveillance, et une vraie compréhension de votre situation.
En conclusion
Le SOPK mérite une approche globale, bienveillante, et personnalisée. Si un professionnel de santé vous dit simplement de “perdre du poids” sans vous aider concrètement, ce n’est pas une fatalité : vous avez le droit de demander mieux, d’explorer d’autres pistes, et surtout, de vous soigner autrement.
Votre corps est complexe, mais il n’est pas brisé.
Je peux vous accompagner avec douceur vers un changement, vous pouvez prendre rendez-vous avec moi juste ici :
Comments