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Mon histoire avec les compulsions alimentaires et comment j'en suis sortie

Photo du rédacteur: Clothilde RauxClothilde Raux

En tant que diététicienne je rencontre régulièrement des patients qui me partagent leur quotidien avec les compulsions alimentaires. Ce n'est pas simple de partager cela avec quelqu'un d'étranger mais c'est souvent le début du changement, la prise de conscience du problème et de l'aide dont on aura besoin pour en sortir. C'est quelque chose que je comprends très bien puisque j'ai moi-même souffert de compulsions alimentaires.




J'ai toujours eu la chance d'avoir un bon rapport à la nourriture. Mon éducation autour de la nourriture a toujours été bienveillante et positive : il n'y avait pas de produits très industriels chez moi ou juste occasionnellement, je n'ai pas été habituée à en manger mais ce n'était pas interdit, plutôt proposés pour faire plaisir de temps en temps.


Durant mon adolescence j'ai compris que le stress m'affectait beaucoup et après le lycée j'ai entamé 3 années de prépa, avec son lot de stress, de montagnes russes émotionnelles et d'isolement. Pour gérer la charge de travail et la pression j'ai cherché du réconfort dans la nourriture. Sur le moment je ne m'en rendais pas compte, c'est que quelques années plus tard que j'ai réalisé.

J'avais des compulsions sur des aliments très sucrés : j'en achetais en cachette et je mangeais tout rapidement. Souvent au point ou c'était trop, où ça me donnait mal au ventre mais ça calmait. Ça allait mieux sur le moment, puis tout revenait.

Ces compulsions se produisaient surtout par phase, puis ça s'arrêtait.

Elles se sont totalement stoppées au moment où j'ai commencé mes études de diététique.



Avec du recul je pense que j'étais tellement bien dans mes études que même un peu de stress ne m'affectait plus autant. Je me sentais également entourée et soutenue. Mais j'ai aussi compris ce qui se passait dans mon cerveau et dans mon corps. J'ai changé certaines choses, notamment en incluant ces aliments dans mon alimentation (de manière modérée bien sûr) pour éviter la frustration qui peut déclencher des compulsions.


J'ai appris l'équilibre alimentaire, l'importance de bien nourrir son corps avec les bonnes choses. Il faut dire qu'à l'époque de mes concours mes déjeuners étaient surtout à base de pastabox ou de plats surgelés que de repas équilibrés. Et pour finir, que la gestion du stress est primordiale, j'ai compris que je ne devais plus subir mais plutôt agir sur ça.


Que ce soit le stress, la colère, l'ennui ou la tristesse, ce sont des déclencheurs d'alimentation émotionnelle et de compulsions alimentaires, mais on peut s'en sortir !

En discuter et se faire aider par un professionnel de santé permet de comprendre son corps, son fonctionnement et de retrouver un rapport à la nourriture sain.



 
 
 

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Clothilde Raux 

Diététicienne-nutritionniste diplômée d'Etat

Mon diplôme de Diététicien-Nutritionniste est reconnu par l’Etat en tant que professionnel de santé paramédical et enregistré auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) sous le numéro Adeli 949505275 et RPPS 10007284051

・Cabinet diététique ・

102 rue Saint Maur 

75011 Paris 

・Centre de la femme et du nourrisson ・

6 Avenue de Chanzy, 94210 Saint-Maur-des-Fossés

Contact 

Email : clothilde.raux@gmail.com

Instagram : @clonutrition 

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